Objet: Identifier les chants de parulines, paruline noir et blanc, paruline des pins, paruline joues grises, paruline à tête cendrée, paruline jaune, paruline bleue.

Enfin, j’ai entendu mes premières parulines aujourd’hui (10 mai 2014). Tout d’abord, chez mes parents à Sainte-Sophie où il y a de petites clairières, une forêt, un ruisseau et des marais; un milieu propice pour plusieurs oiseaux. J’étais accompagné de mes deux petits garçons qui cherchaient davantage à immerger leurs bottes à l’eau qu’à observer les oiseaux.

C’est une paruline noir et blanc que j’ai tout d’abord entendu. Son « we see we see we see » anglais était sans équivoque.

Parmi les nombreux juncos, il me semble avoir entendu une paruline des pins, dans un pin justement. Plus tard dans l’après-midi, lors d’une course à pied, j’ai aussi entendu une trille aux notes dégagées et linéaires encore une fois dans un pin. Cette fois, je suis assez certain. Les juncos ayant une trille un peu plus métallique. Je me garde toutefois un doute.

Il me semble également avoir entendu une paruline à joues grises avec son chant en deux strophes. Elle a chanté que deux fois et un chardonneret jaune serait capable de faire ce genre d’imitation. Les parulines à croupion jaune exécutent parfois un chant en deux parties mais de très faible intensité. Encore un fois, le doute.

J’ai aussi entendu un « huit-un huit i-tou » deux fois. Je pense immédiatement à la paruline à tête cendrée. Quoique le doute soit moins important, la puissance du chant de cette paruline était tellement faible que j’ai pensé à la probabilité d’une paruline à croupion jaune. Mais j’ai rarement entendu cette paruline terminer son chant avec une note ascendante qui redescend aussitôt « le i-to ». Elle termine plutôt très timidement son chant qui est déjà sans conviction. Seul point commun, la longueur et le volume très faible.

Lors de ma course à pied de l’après-midi, j’ai aussi entendu une paruline jaune avec son classique « titre la bibitte ». Elle chantait encore (je devrais plutôt dire « il ») lors de mon second passage à une fréquence très rapprochée. Quelle énergie!

Ha oui, chez mes parents, j’ai observé une paruline se déplaçant près du sol avec le dos d’un sombre uniforme (éliminant la noir et blanc entendue plus tôt). Était-ce une paruline bleue?

« Émile NON va pas là, c’est trop creux! »

Ma formation en philosophie m’a réconcilié avec le doute. Ce n’est pas si terrible, le doute. Si tout était aussi simple, aurait-t-on encore le goût de retourner voir pour comprendre?

N’hésitez pas à me faire part des beaux endroits propices à l’observation des parulines et de vos observations. Dans quelques jours j'irai à la quête de parulines le long de la côte du lac Ontario, à suivre.

Bonne miroise printanière à tous.

Martin Forget

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Martin Forget Photographie

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